Via Daniel Glazman, je suis tombé sur un article comparant les sites internet de deux distributions Linux majeures : Mandriva et Ubuntu.

Cet article me rappelle celui que j'avais moi-même rédigé il y a un an et demi et qui s'intitulait Mandriva vs Ubuntu (23 octobre 2005). A l'époque Gaël Duval (depuis licencié de Mandriva) annonçait :

Gaël Duval, nous fait le plaisir de nous apprendre que son nouveau rôle dans son entreprise le rapprochera de la communauté du logiciel libre. Ce changement de fonctions est permis grâce à la croissance de l'entreprise maintenant forte de 130 personnes.

J'espérais alors que la confrontation entre le responsable de Mandriva et le responsable d'Ubuntu allait aboutir à une concurrence positive visant à l'amélioration continue des deux distributions. Mais non : en un an et demi, rien n'a été fait pour améliorer l'aspect anti-communautariste de la distribution Mandriva. Alors qu'Ubuntu s'accroit de jour en jour, proposant de nouvelles fonctionnalités tous les six mois, ouvrant de Lo-CO team régulièrement l'Autre s'enlise. Sincèrement, je ne vois pas pas comment je pourrais m'intéresser à une distribution où rien n'est fait pour que l'utilisateur final se sente à l'aise.

Je partage donc à 200% l'avis de Pascal Chevrel sur le sujet : une distribution linux sans support web accessible à tous, ce n'est pas une distribution qui a de l'avenir. Et c'est bien dommage, car je suis aussi très chauvin et j'apprécierais d'utiliser une distribution Française. Visiblement les décideurs de Mandriva se trompent de cible : en visant le marché anglais, ils en oublient que ce sont d'abord les français qui sont intéressés. Ce qui nous fait donc une position à la con pour Mandriva : les anglophones se moquent éperdument de Mandriva et les français se sentent délaissé car rien n'est en Français pour eux. Le comble...

A propos du téléchargement d'Ubuntu, j'ajoute une illustration :

La simplicité même